La guignolée de la Société Saint-Vincent de Paul de Joliette : un appel pressant à la générosité


13 novembre 2024

À l’approche de la période des Fêtes, la Société St-Vincent de Paul de Joliette lance un appel pressant à la population à l’occasion du lancement de sa 143e guignolée en faveur des familles démunies du Grand Joliette.

Depuis l’an dernier, la SSVP fait face à une croissance des demandes de plus de 30%, si bien que durant la majeure partie de l’année, l’organisme a dû absorber des déficits. Au cours des 12 derniers mois, la Société St-Vincent de Paul de Joliette a déboursé 422,011$ pour aider 3808 ménages à se nourrir, se vêtir ou se meubler.

La hausse vertigineuse des demandes est attribuable à la hausse des loyers, des taux d’intérêt et de l’inflation des prix de l’alimentation. Les familles démunies sont les plus frappées par ces phénomènes, car les revenus des personnes vivant de l’aide sociale n’ont pas suivi la courbe de l’inflation. Ces gens dans une situation déjà ne font que s’enliser encore davantage mois après mois.

La Société St-Vincent de Paul a fixé un objectif de 125 000$ pour la guignolée 2024. Cette année, la campagne se déroulera sous la présidence d’honneur du conseiller financier, Stéphane Morel, de l’Industrielle Alliance. Habitué d’assurer la sécurité financière de ses clients, M. Morel se dit interpellé par la détresse financière qui est le lot de beaucoup trop de nos concitoyens. Il a spontanément répondu présent à l’invitation de la SSVP. M. Morel invite les gens d’affaires et la population à se montrer généreux et ainsi, permettre aux familles dans le besoin de passer un temps des fêtes un peu plus agréable. Comme par les années passées, la SSVP peut compter à nouveau sur la participation de la Chambre de commerce du Grand Joliette.

Diverses activités de financement se tiendront d’ici Noël :

– Une collecte se déroulera au Marché Bélair les 21, 22 et 23 novembre. Le marché offre en vente des sacs de victuailles destinés à la SSVP. Les clients peuvent aussi déposer des aliments non périssables dans un chariot placé à la sortie de l’épicerie.

La Boutique de la générosité des Galeries Joliette (porte no 2, celle menant au Dollarama) ouvrira du 28 novembre au 24 décembre. Des bénévoles y effectueront l’emballage des cadeaux. On pourra également y déposer des denrées, des jouets neufs ou usagés en bonne condition, de même que des vêtements d’hiver. On pourra aussi y faire des dons, on acceptera les cartes de débit et les cartes de crédit.

– Toujours en novembre, une enveloppe retour préaffranchie sera distribuée par la poste à près de 30 000 foyers du Grand Joliette et Crabtree.

– En collaboration avec la Chambre de Commerce du Grand Joliette, une collecte aura lieu auprès des participants au dîner mensuel où le conférencier sera le maire de Joliette, Pierre-Luc Bellerose

– À Notre-Dame-des-Prairies, la totalité des contributions volontaires recueillies aux deux représentations gratuites du spectacle 𝐿𝑒𝑠 𝑟𝑒́𝑣𝑒𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑀. 𝐷𝑒𝑠𝑛𝑒𝑖𝑔𝑒𝑠 de la Ville sera remis à l’organisme pour une deuxième année.

– Un reçu à des fins fiscales sera remis pour les dons de 20$ et plus. Il faut noter que 100% des dons vont à l’aide aux démunis, puisque les frais d’administration sont entièrement absorbés par les magasins de la SSVP.

Les familles désireuses d’obtenir un bon d’alimentation spécial de Noël devront s’inscrire entre le 25 novembre et le 5 décembre en composant le 450 759-4862 ou le 450 398-4862. Les bons seront distribués entre le 10 et le 21 décembre au centre administratif Jacques Lane au 465, rue Laval.

Le président de la Société St-Vincent de Paul de Joliette, André Nadeau, souligne le travail des nombreux bénévoles, qui chaque semaine, rencontrent les bénéficiaires. Ces gens, lorsqu’ils dépannent un travailleur en perte d’emploi, une famille monoparentale, des victimes de violence conjugale, des personnes âgées, ils savent qu’ils sont à la bonne place et croient encore plus fort à la mission qui est de prendre soin des gens qui souffrent.

Lorsqu’on voit la générosité des gens de la région, on peut dire comme Jean-Pierre Ferland; « Une chance qu’on s’a » de conclure M. Nadeau.


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